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région ile de france - Page 75

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LES SALONS GRAND PUBLIC ONT LE VENT EN POUPE

    Le parc des Expositions de la Porte de Versailles va devenir comme chaque année à cette époque, une grande ferme, à l’occasion du salon de l’agriculture qui débute dés samedi prochain. Avec ces nuisances désagréables – les embouteillages aux portes des parkings (de la rue Yol), le stationnement anarchique dans les rues du Plateau – ou plus sympathiques lorsque les riverains de la rue du 4 Septembre entendent ou voient passer, quelquefois très tôt le matin, les chevaux que l’on fait trotter le long du bâtiment 3. Ce rendez vous intervient alors que la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) dont fait partie les Hauts de Seine vient de publier un bilan de l’activité des salons en Ile de France  depuis 20 ans dans les 20 principaux centres d’expositions franciliens.

     

    Les salons grand public, dont l’évolution est liée à la consommation des ménages, sont le principal moteur de la croissance de l’ensemble du secteur depuis prés de 20 ans. Le nombre de salons est passé de 334 à 443 entre 1995 et 2007, avant de fléchir lors de la crise économique de 2008 pour s’établir à 395 manifestations en 2010 (soit +18% en 20 ans).  « Cette évolution est le produit de deux tendances distinctes : l’offre de salons grand public a fortement progressé depuis 1995 (+64%)  passant de 116 à 189 salons avec un pic à 216 avant la crise, alors que dans la même période, le nombre de manifestations professionnelles a baissé de 6%. Ainsi les salons dédiés aux loisirs et à la santé, ont fortement augmenté, tandis que ceux liés à l’industrie sont passés de 24% à 7% entre 1995 et 2010. On constate que la désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie française se traduisent également dans le secteur des salons » expliquent les auteurs de cette étude.

     

    Ils ont constatés  pour les salons « grand public » : « Outre une augmentation de la demande liée à un effet « consommation de masse », on peut estimer que les accords sur la réductiondu temps de travail en 2000 ont eu un impact significatif sur le temps passé par les ménages à exercer d’autres activités…Le nombre de manifestations appartenant aux secteurs des arts, des sports, des loisirs, de l’enseignement et formations a ainsi particulièrement progressé ». Et de citer les salons créés ces dernioers années : Le Mondial Spa et Beauté (2005), Rénover (Salon de la Rénovation, de l’aménagement et de la décoration de la maison) en 2007, Cuisinez lancé en 2006, le Salon des Sports de Paris en Novembre 2011.

     

    Pour les salons professionnels, malgré quelques disparitions et regroupements, le nombre de salons professionnels en IDF était encore de 225 en 2008 et même 244 en 2007. La crise est passée par là, touchant les secteurs de l’automobile et de la construction dont les salons en 2009 ont traversé la récession plus difficilement, les secteurs de la Défense, du BTP et de l’Industrie qui sont en net recul passant de 24% en 1996 à 7% en 2010. Ainsi ces salons ont suivis les mutations de la structure sectorielle de l’économie régionale et régionale.

    « De très nombreux salons industriels ont disparus comme Emo (Salon de la Machine outil) et Itma (salon de la Machine textile) dont les dernières éditions se sont déroulées en 1999 alors qu’ils accueillaient respectivement sur 190 000 m2 et 230 000 m2 plus de 150 000 visiteurs … » et se déroulent maintenant à l’étranger. « D’autres, de taille plus modeste,  ont dû fusionner pour survivre comme les salons Mesurexpovision, Opto et Cien, ce dernier regroupant déjà RFeHyper Europe et le Forum de l’électronique, ce forum étant lui-même né du rapprochement d’Intertronic et de la Semaine de l’électronique »

     

    A l’inverse de l’industrie, le secteur tertiaire s’est largement développé comme la finance, les assurance, la beauté et la santé… Quant à la clientèle étrangère, elle se concentre en 2010 principalement sur les salons professionnels mondiaux où les secteurs d’activité et le savoir-faire français sont reconnnus : mode-design, alimentation, santé-beauté, industrie de la Défense. « 7% des salons franciliens sont dupliqués dans le monde (contre 32% des salons allemands) dans dessecteurs où la France est leader ou bien positioné : l’alimentaire (SIAL à Buenos Aires, Saö Paulo, Montreal, Toronto, Shanghaï, Abu Dabi…), la mode (Who’s Next et Première Classe àç Dubaï..) ou encore le secteur industrie-défense-Btp (Milipol à Doha) » indiquent les auteurs de cette étude.  « L’exportation des salons français à l’étranger est l’un des enjeux du développement économique national et francilien. Plus les salons français majeurs seront dupliqués à l’international, plus les entreprises hexagonales pourront proposer leur savoir-faire à l’étranger » affirme Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCIP. Rappelons que ce secteur des salons génére chaque année dans la Région 4 milliards d’euros de retombées économiques (68% des retombées nationales du secteur) et plus de 64 000 emplois temps plein.

  • VANVES ET L’INSECURITE : 51,6% DES VANVEENS AURAIENT ILS PEUR COMME LES FRANCILIENS ?

    Le sentiment d’insécurité sociale et sécuritaire serait en augmentation en Ile de France de +6,4%. C’est l’un des éléments marquants de la nouvelle enquête de « victimisation et sentiment d’insécurité en Ile de France » (Note Rapide n°588 – Février 2012)  réalisé par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France depuis 2001 tous les deux ans. Ainsi la remontée du sentiment d’insécurité sociale (pauvreté et chômage) inquiète bien plus les Franciliens que la préoccupation « sécuritaire » elle même. « Globalement, sentiments d’insécurité sociale et sécuritaire touchent 57,5% des personnes interrogées, sans toutefois retrouver leur niveau de 2001 (68,2%) » notent les auteurs de cette enquête qui permet de faire le point sur les évolutions de la dernière décennie.

     

    « Dans le détail, la préoccupation « sécuritaire » remonte à 18,0% en 2011, contre 12,6% en 2009 (39,2% en 2001). Concernant la peur personnelle, la tendance est aussi à la hausse entre 2009 et 2011 : 51,6% des Franciliens interrogés disent avoir peur en 2011 contre 48,3% en 2009. Cette hausse se retrouve tant pour la peur ressentie dans leur quartier, le soir, que dans les transports en commun. À une différence tout de même : si la peur dans le quartier, le soir, reste, malgré cette hausse, bien moins répandue qu’en 2001 (23,9% contre 29,1%), il en va différemment pour celle dans les transports en commun. La peur au domicile paraît, quant à elle, rester à un niveau relativement stable : la proportion de Franciliens concernés oscille entre 7,8% (plus bas niveau en 2009) et 9,2% (en 2003). Elle atteint 8,7% en 2011 ».

     

    Cette enquête réalisée en janvier/Février 2011 auprés de 10 500 Franciliens âgés de 15 ans et +,  montre une recrudescence de certaines nuisances. Néanmoins, il ressort que la situation, en une décennie, s’est globalement améliorée dans le quartier des enquêtés, notamment pour ce qui est du problème des bandes de jeunes (24,9% citent ce type de nuisances contre 28,5% en 2001) et des actes de vandalisme (25,5% contre 32,0%). Et si plus d’un Francilien sur deux évoque des nuisances en 2011 (58,4%), la population régionale reste tout de même globalement satisfaite de son quartier : 85,0 % le considère « pas loin de tout», 91,1% « agréable à vivre » et 89,6% « sûr ». Enfin, si les Franciliens interrogés jugent plus souvent insuffisante la présence policière, voire inexistante qu’en 2009 (40,6% contre 37,1%), cela reste toutefois beaucoup mieux qu’en 2001 (47,7%).

     

    Cette enquête confirme la baisse des victimations : « La proportion de Franciliens interrogés déclarant avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010 d’une atteinte les concernant (vol ou agression) ou visant le ménage dans lequel ils vivent (vol, dégradation ou destruction concernant un véhicule ou cambriolage) est descendue à 43%, soit près de dix points de moins qu’en 2001. La baisse des atteintes envers les biens des ménages continue en 2011 : 34,9% des ménages en sont victimes contre 47% dans l’enquête de 2001. Concernant les cambriolages, il ressort que 8,1% des ménages interrogés déclarent en avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010. Ils étaient 9,5% en 2001 ».

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens ne se retrouveront pas dans cette enquête, notamment par rapport aux points de fixations actuels, auquel veille attentivement la commissaire de Vanves avec son équipe comme elle l’a expliqué lors de l’une dernière réunion publique de quartier de l’automne 2011 : le regroupement de jeunes dans le haut de la rue de châtillon, et depuis quelques mois, la cité Jean Baptiste Potin avec ses trafics qui s’étendent jusqu’à la place Kennedy, et ses vols ou tentatives de vils (de deux roues) , à cause de quelques individus qui vont pourrir la tranquillité de ce quartier, avant de dégrader son ambiance,  si rien n’est fait. En tous les cas, certains de ses habitants commencent à avoir peur !

  • AVEC LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN, VANVES SE VERRA IMPOSE QUELQUES MESURES PRESCRIPTIVES POUR LES TRANSPORTS, VOITURES ET VELOS

    Bernard Gauducheau a participé les 16 et 17 Février à un long conseil régional avec une longue séance de nuit où il devait intervenir notamment sur les chartres d’urbanisme et de transport. Un nouvel outil de la Région de soutien aux projets des élus locaux,  qui va beaucoup plus loin que les CDT (Contrat de Développement Territorial) prévu autour des gares du Grand Paris Express et doit accompagner la mise en œuvre du Plan de Mobilisation pour les transports et du Grand Paris Express… Mais elle apparait comme « un moyen de reprendre la main sur ce dispositif des CDT  pour la Région en pointant le manque  de cohérence entre eux » n’a pas manqué de remarquer le conseiller régional de Vanves. « La charte que vous proposez peut avoir son intérêt. Cependant, le rapport n’indique pas si cela est proposé en coordination avec la Société du Grand Paris. Ne prenons pas le risque de gripper la machine !» 

     

    « Les chartes d’Urbanisme et de transport  permettront de dépasser la cadre des CDT et ainsi répondre leurs principales limites : une concentration autour des gares du Grand Paris Express qui restreint leur champ d’intervention ; un risque d’attiser une concurrence territoriale au sein même de l’IDF ; une valorisation foncière des territoires qui porte la menace de la spéculation et du renforcement des logiques ségrégatives » a expliqué l’exécutif régional. «  Nous proposons une logique de solidarité et non de concurrence en donnant une plus grande cohérence  aux projets urbains autour des lignes et pas seulement autour des gares » ajoutait Jean Paul Huchon. « Nous intervenons en amont de l’arrivée d’une ligne, en facilitant la concertation entre les acteurs (des transports, de l’aménagement, du développement économique) pour regarder comment anticiper  »a ajouté Alain Amedro, Vice Président Aménagement du Territoire en précisant que « ce processus a démarré voilà 4 ans avec 3 ou 4 chartes » dont le prolongement de la ligne 11 qui a permis d’améliorer les négociations et les décisions sur les sites choisis pour les gares.  « L’idée est de voir comment flécher un certain nombre de dispositifs régionaux tout au long de la ligne pour participer au développement économique, à la création d’emplois,  la construction de logements. Ainsi, la Région va encourager dans chacune des chartes, la construction d’une résidence pour jeunes et étudiants » indique t-il. Dés 2012, 1 M€ de crédits d’études sont réservés pour le lancement des premières chartes

     

    Dans le même temps, le Conseil régional a examiné  le PDU (Plan de Déplacements Urbains) d’IDF qui est la philosophie de la politique des transports de la Région, de sa stratégie de la mobilité pour 10 ans, avec un principe : le partage de la voirie au profit des transports (+20%), de la marche et du vélo (+10%) alors que le SDRIF prévoit  +7% de déplacements et que le PDU IDF ambitionne une baisse de -2% de l’auto et de la moto.  « Il propose de mettre les choses à plat en reprenant un à un tous les moyens de transports (du métro au Tzen avec le RER, le Transilien, le tram…), en re-visitant toutes les politiques de transports, une douzaine, comme l’accessibilité, le vélo, le réaménagement des points noirs routiers,  la lutte contre le bruit engendré par les infrastructures de transports, la réalisation de parkings relais et des gares routières,  l’innovation en matière de tarification et de billeterie etc… C'est une feuille de route pour la prochaine décennie. On est sur des montants de plusieurs milliards d'euros, dont 3,15 milliards d'investissement de la part de la Région sur les 10 prochaines années »a précisé Pierre Serne (EELV), le nouveau vice-président  transports.

     

    Ce PDU comporte 9 défis et 34 actions ciblées, un peu moins que le précédent PDU « pour être plus efficace sur les financements et le pilotage car cela avait un peu patiné dans le précédent ». Il prévoit  notamment quatre nouvelles mesures prescriptives : Il est demandé aux gestionnaires de voierie d’assurer la priorité aux carrefours aux bus et aux tramways pour les rendre plus attractifs. Il prévoit une proportion minimale de places de stationnement pour les vélos sur la voirie. Ainsi qu'un nombre de places minimums pour les vélos dans toute construction nouvelle. Enfin, il s'agira d'établir des normes maximales, cette fois, de places de stationnement pour les voitures dans les nouveaux bureaux. « Toutes les études montrent que le facteur qui pousse le plus les gens à utiliser leur voiture entre leur domicile et le travail est d'y avoir une place gratuite. Ces normes devront être traduites dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) » a-t-il expliqué en insistant sur le fait « qu’elles ne seront pas identiques en tout point du territoire: plus on s'éloignera d'un transport en commun, moins la norme sera contraignante, et inversement ».